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Dimanche 27 avril 2025

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Dans la vallée basse du fleuve Todra, El-Khorbat est un ksar (village fortifié) bâti en terre crue au 19e siècle, et récemment restauré par une association. La moitié des maisons sont encore habitées par de nombreuses familles. D'autres ont été réhabilitées pour devenir une maison d'hôtes, un musée et un atelier-coopérative d'artisanat féminin. L'objectif est d'utiliser l'écotourisme pour sauvegarder le patrimoine historique et artistique de grande valeur que sont les kasbahs en pisé.

Nous pénétrons dans le ksar par une grande porte. Le guide conduit à travers dans un labyrinthe de ruelles en terre battue et de passages couverts en bois de palmier. Nous arrivons à la coopérative féminine où les femmes brodent diverses pièces d'artisanat marocain.

Dimanche 27 avril 2025

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Véritables taupinières géantes, les khettaras sont formés de puits à ciel ouvert, reliés entre eux par des canalisations souterraines. Ces galeries en pente très douce collectent les eaux d'infiltration et celles des nappes phréatiques. Elles sont ainsi acheminées par gravité vers les canaux d'irrigations des terrains agricoles. Ces ingénieux systèmes d'irrigation traditionnels ne sont plus utilisés. Hors d'usage, ils sont devenus une attraction touristique.

Samedi 26 avril 2025

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L'aventure commence à l'instant où les yeux se posent sur un dromadaire placide, couché sur le sable. Il attend son touriste !

1er objectif : lever la jambe assez haut pour se hisser sur la bosse. Elle disparaît sous un empilement de couvertures qui sert de selle. Jusque là, tout va bien. 

2e objectif (et pas des moindres) : bien se cramponner au pommeau métallique et ne pas se laisser impressionner par le tangage de l'animal qui se redresse. Il déplie d'abord les pattes arrières, entraînant brusquement son cavalier vers l'avant (un cri m'échappe !) puis c'est au tour des pattes avant de se déplier. Passées les premières minutes de raideur, le corps épouse le pas chaloupé du dromadaire.

Ouf ! l'esprit se détend et le regard découvre, émerveillé, l'étendue de sable orangé. 

Samedi 26 avril 2025

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Les dunes de l'erg Chebbi s'élèvent en toile de fond le long de la piste reliant Erfoud à Merzouga. Difficile d'en détacher les yeux ! La lumière varie d'heure en heure, passant du rose à l'orangé au coucher du soleil. Quelques touffes d'herbes folles ponctuent de vert ces étendues ondulantes et majestueuses. C'est féérique. 

Samedi 26 avril 2025

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Après les immenses étendues de roches, le sable est de plus en plus présent, l'erg Chebbi est proche. Mais avant les grandes dunes de Merzouga, faisons une halte dans une usine-atelier à Erfoud, où des ouvriers extraient et travaillent le marbre. Le Sud Est du Maroc est très riche en fossiles qui prospéraient vivants, dans une mer très ancienne. Les ouvriers taillent et polissent les plaques de marbre incrustées d'ammonites, trilobites et autres anciens animaux marins pour fabriquer des tables, fontaines, bijoux, bols...

Samedi 26 avril 2025

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Nous prenons la route vers les Jbel Rhat, Sarhro (2559 m d'altitude) et Ougnat, en passant par les villes de Tazzarine et Alnif. Le trajet est long mais les paysages sont magnifiques. La route file droit à travers une steppe désertique. On franchit des étendues sans fin de cailloux, ponctuées de quelques arbres et touffes d'herbes. Les photos sont prises à travers la vitre du car, d'où un flou artistique pour certaines...

vendredi 25 avril 2025

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Tamegroute a son style de poterie. L'argile locale est travaillée à la main et au tour pour produire des bols, jarres, lampes à huile dans les teintes vertes ou jaunes. Ces objets sont cuits dans un four alimenté par des feuilles de palmiers sèches. Les hommes travaillent dans les fumées noires et épaisses. Ce travail difficile, la rusticité et les imperfections des pièces font toute la valeur de cette poterie.

Vendredi 25 avril 2025

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Départ pour la palmeraie de Zogora via la vallée du Drâa. A Tamegroute, visite de la bibliothèque coranique connue pour sa collection de Corans et de précieux manuscrits. Le plus ancien Coran,  écrit à la plume de roseau sur une peau de gazelle, daterait du XIe siècle. Nous apprécions ensuite une promenade rafraîchissante dans les ruelles plongées dans la pénombre du ksar (un vrai labyrinthe !) avant de s'arrêter au musée des Arts et Traditions pour découvrir la culture berbère. Tous les aspects de la vie quotidienne des Draouas (habitants de la vallée) sont représentés dans ce petit musée installé sur trois niveaux d'une maison en pisé. Le gardien est très fier d'avoir rassemblé au fil des ans, une si belle collection d'objets traditionnels.