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Au gré de promenades dans différentes régions, les heurtoirs m'intéressent et je les photographie. Ces objets d'art, symboliques et stylés, méritent une publication. Pourquoi un poisson, une tête de cygne, une main pour représenter ces marteaux de porte... certainement des messages, des symboles anciens que seuls les artisans ferronniers pourraient expliquer. Au XVIe siècle, pour indiquer l'action de se servir d'un heurtoir, on disait tabuter à la porte.

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Sur la route du retour, quelques troupeaux de vaches Salers bien reconnaissables par leur robe acajou, au poil légèrement frisé, et leurs cornes en forme de lyre.

Vendredi 20 avril

Nous sommes dans le Massif Central et voici Salers et sa Grand'place. Au centre, se dresse la statue du rénovateur de la race bovine Salers : Pierre, Marie de Lorette Philogone Tyssandier d'Escous (c'est long comme un jour sans pain !). Les bourgeois, les notables ont construit de belles maisons avec tourelles, mais malgré ce style, j'ai trouvé cette ville austère, sans doute par ses constructions en pierre de lave. On la décrit comme un "diamant noir sur un tapis vert". En effet, du haut des remparts de la ville, la campagne s'étend, verdoyante.

Vendredi 20 avril

Au pied des monts d'Aubrac, en bordure du Lot, Estaing porte le nom d'une famille de seigneurs, les comtes d'Estaingau. L'évêque François d'Estaing fit bâtir le pont qui enjambe la rivière. Une statue à son effigie orne le parapet. Le château, après avoir été confisqué à la Révolution puis revendu à une congrégation religieuse, appartient maintenant à la famille Giscard d'Estaing. Une exposition sympathique a lieu dans les rues : un artiste, récupérateur de vieux outils et d'ustensiles de cuisine, fabrique des bonhommes faits de bric et de broc. C'est original et gai.

Jeudi 19 avril

Saint Côme d'Olt se situe sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Ce village de caractère transporte le visiteur à travers les siècles. Au fil des rues pittoresques, on découvre le château des seigneurs de Calmont d'Olt - transformé aujourd'hui en Hôtel de Ville, le clocher tord, la chapelle des Pénitents qui accueillait les pélerins fatigués, l'Ouradou - petit édifice au toit octogonal - on y faisait un voeu après la terrible peste de 1586, la maison des Consuls...et autres édifices du temps passé.

Mercredi 18 avril

Notre voyage se termine bientôt, et Rodez est la dernière grande ville du périple. Déambulations dans la vieille ville à travers les ruelles et rues piétonnes...

Mardi 17 avril

Sauveterre de Rouergue est un village agréable. La place aux quarante sept arcades est entourée de maisons aux volets colorés. Au centre se dresse un puits surmonté d'une croix en fer forgé et quelques bancs. Sur cette place, les enfants peuvent jouer tranquillement, et faire des tours de vélo. Il se dégage de cet endroit une atmosphère de petite place de village d'autrefois. Nous restons un moment en terrasse pour regarder les gamins se mesurer dans leurs courses, parfois ponctuées d'une chute (jamais bien grave parce que devant les copains on se relève vite !) Cette place est certainement très animée en été car les arcades abritent des ateliers d'art, des galeries de peinture et quelques commerces.

Mardi 17 avril

Balade très agréable dans les ruelles de Monastiés. Un vieux pont de pierre enjambe la rivière Cérou. Ce village se trouve sur le chemin de St Jacques de Compostelle et nous avons rencontrés quelques marcheurs aguerris, chargés et visiblement fatigués.