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Jeudi 17 octobre

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Nous arrivons au Cap Sagres, pointe sud ouest du Portugal, en Algarve. J'ai juste le temps de voir le coucher de soleil. Le lendemain matin, le temps est incertain et très venteux. Nous visitons la forteresse et sa belle Rose des Vents. Le paysage est lunaire, les falaises gigantesques tombent à pic, les vagues de l'océan s'y brisent dans un bruit sourd ; pourtant des pêcheurs viennent tendre leurs lignes. En marchant pour aller jusqu'au phare rouge et blanc, je traque un rouge queue pas trop sauvage et d'autres moineaux inconnus. L'après midi est consacré à une randonnée au Cap Saint Vincent jusqu'au phare. Malgré le temps gris, les paysages sont superbes. La nature sauvage, le vent et l'immensité de l'océan donnent une impression de bout du monde.

Mercredi 16 octobre

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Nous quittons Porto Côvo après le déjeuner pour nous diriger tranquillement vers Odeceixe. Du haut de la falaise, nous suivons les méandres de la rivière. Tout à coup au détour d'un virage... une vue paradisiaque !  la Seixe et l'océan se rejoignent dans une anse, avec au milieu, un banc de sable blanc. Une merveille ! Le village est à la hauteur de nos espérances. Il est accroché à sa colline et nous grimpons pour découvrir les couleurs des maisons. Nous n'irons pas jusqu'au vieux moulin aux ailes dégarnies qu'on regarde juste de loin.

Mercredi 16 octobre

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Porto Côvo est un joli village de pêcheurs qui fut reconstruit après le tremblement de terre de 1755. Les maisons sont blanches avec un entourage bleu aux portes et fenêtres. C'est un endroit paisible, les habitants profitent de la douceur du soleil aux terrasses des cafés.

Mardi 15 octobre

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Nous roulons pour rejoindre le Cap Sines dans la région de l'Alentejo. Le sol est sableux et assez pauvre ; beaucoup de chênes lièges et d'eucalyptus. Dans un village que nous traversons, chaque poteau électrique est coiffé d'un nid de cigogne, un habitant me dit qu'elles migrent et reviennent toujours là. Nous arrivons en fin de soirée. Je fais quelques poses longues sur les rochers en attendant le coucher du soleil. Les couleurs sont sublimes...

Mardi 15 octobre

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Après une nuit un peu bruyante près du port, nous visitons le marché aux poissons situé dans une très belle halle décorée d'azulejos. Poulpes, raies, morues, anguilles, dorades... et bien d'autres que je ne connais pas, sont étalés, préparés et empaquetés prestement. Puis nous découvrons le coeur de la ville. Elle paraît préservée des touristes et reflète la vie quotidienne des habitants. L'estuaire du Sado est emprunté par des gros bateaux. Des navettes relient Sétubal à la péninsule de Troia où s'étendent les belles plages.

Lundi 14 octobre

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Nous passons devant une immense propriété viticole, la Quinta da Bacalhoa, dans la commune de Sétubal. Cet important domaine est une ancienne possession de la famille royale du Portugal. On y fabrique "le Moscatel", un vin blanc doux servi en apéritif. Des oliviers centenaires sont impressionnants par leurs troncs majestueux. Le temps est bien gris...

Lundi 13 octobre

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Nous arrivons au Cap d'Espichel en soirée, juste le temps de saisir les couleurs du soir ; au loin les lumières de Lisbonne... Nous y restons deux jours, Phil à besoin de se reposer après avoir beaucoup conduit, et moi de prendre l'air et marcher sur les nombreux sentiers autour du phare. Le vent est très fort mais le soleil réchauffe et sublime les couleurs de la lande. En longeant la falaise, j'ai découvert une petite chapelle blanche de style mauresque. Cette merveille est tapissée d'azulejos bleues qui racontent les deux légendes faisant l'objet de sa construction.

Samedi 12 octobre

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L'autre quartier de Lisbonne qu'il ne faut pas manquer, c'est Belém. La tour posée sur le Tage, le somptueux Monastère Dos Jeronimos, la tour Vasco de Gama... Et pour les gourmands dont nous faisons partie : le pastel de Belém et les marrons chauds qui seront dégustés sans modération.